Publié dans Economie

Agriculture - Reconversion de 200 000 paysans vers les produits « bio »

Publié le mercredi, 23 septembre 2020

L’offre largement inférieure à la demande. La pandémie a boosté les besoins en produits « bio » à l'échelle mondiale, à l’exemple des huiles essentielles qui ont connu un accroissement fulgurant  en termes d’exportation. Etant donné que ce type de produit permet d’accumuler des devises et contribue à hauteur de 94 millions d'euros dans la balance commerciale du pays, le Syndicat malgache de l'agriculture biologique (SYMABIO) a signé une convention de partenariat avec le programme « Fihariana » afin de promouvoir et développer l’agriculture biologique dans le pays. L’objectif étant de reconvertir les agriculteurs vers le bio. A l’heure actuelle, les 25 000 paysans travaillant avec les soixante membres du syndicat s’avèrent insuffisants pour approvisionner le marché extérieur.

D’où la cérémonie de signature, réalisée hier à Ankadivato entre Gaëtan Etancelin, président de SYMABIO et Zafindravaka Valérie, secrétaire exécutive du programme « Fihariana ». En effet, ce programme appuie déjà des coopératives et possède une ligne de crédit à taux bonifié permettant d’augmenter la productivité. « Nous recevons déjà des commandes, que ce soit dans le secteur vanille, cacao ou huiles essentielles. Le problème réside plutôt au niveau de l'offre. La productivité reste faible. Grâce à ce partenariat, les paysans travaillant avec ledit syndicat possèdent des moyens financiers afin de développer leurs activités. Nous pouvons également bénéficier d’un surplus de main-d’œuvre en collaborant avec les coopératives soutenues par « Fihariana ». Avec ce partenariat, nous accompagnerons 200 000 agriculteurs à franchir le cap de l’agriculture biologique et à obtenir la certification bio », explique Gaëtan Etancelin, président du SYMABIO.

D’après Zafindravaka Valérie, plus de 48 % des dossiers traités par « Fihariana » sont issus du secteur agricole. Outre le financement, ces paysans bénéficient également d’un accompagnement technique notamment lié à la formation ainsi que l’accès au marché local et international.

Solange Heriniaina 

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Editorial

  • Post – pillage
    Le redressement post-pillage s’organise. Une cellule du genre comité de pilotage se met en place pour étudier au cas par cas et évaluer le cas échéant les besoins en collaboration avec les représentants directs des « sinistrés ». Constatant les dégâts potentiellement dévastateurs et les ruines subies en un coup de vent par les opérateurs, le Gouvernement prend ses responsabilités. Dans les faits, l’Etat va agir en tant que facilitateur dans toutes les démarches auprès des banques ou autres institutions dispensatrices de crédit. Il (l’Etat) prendra en charge en totalité les intérêts bancaires. L’objectif étant de permettre aux opérateurs ou propriétaires victimes de vandale, de braquage ou de pillage de se remettre dans les meilleurs délais.

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